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Réflexe spinal

Les réflexes spinaux sont des réponses involontaires et automatiques déclenchées par des stimuli et traitées directement par la moelle spinale, sans contrôle conscient du cerveau. Ces réflexes sont importants pour maintenir la posture, assurer le tonus musculaire et protéger le corps des blessures.

Le réflexe spinal le plus connu est le réflexe myotatique (également appelé réflexe d'étirement), parmi lequel on peut inclure le réflexe patellaire (réflexe rotulien) et le réflexe du tendon d'Achille (réflexe achilléen). Ces réflexes sont fréquemment testés lors d'examens cliniques à l'aide d'un marteau à réflexes et aident à évaluer l'intégrité du système neuromusculaire.

Dans cet article, vous apprendrez ce qu'est un réflexe spinal, comment il fonctionne et les principaux types de réflexes spinaux, y compris les réflexes monosynaptiques et polysynaptiques. Nous explorerons également leurs voies neuronales, leurs récepteurs et leur pertinence clinique, tout en mettant l'accent sur la compréhension de leur rôle dans la physiologie humaine.

Points clés sur les réflexes spinaux
Réflexe spinal Réponse automatique et involontaire à un stimulus, médiée par la moelle spinale
Structure d'un arc réflexe Récepteur sensoriel → neurone sensoriel → centre d'intégration → motoneurone → effecteur
Types de réflexes spinaux Réflexes monosynaptiques
Réflexes polysynaptiques
Réflexes ipsilatéraux
Réflexes controlatéraux
Exemples de réflexes spinaux Réflexe patellaire (réflexe rotulien)
Réflexe de retrait (par exemple, au toucher de quelque chose de chaud)
Réflexe d'extension croisée
Réflexe d'étirement
Réflexe tendineux de Golgi
Sommaire
  1. Qu'est-ce qu'un réflexe spinal ?
  2. Structure d'un arc réflexe
  3. Types de réflexes spinaux
  4. Réflexes monosynaptiques
  5. Réflexes polysynaptiques
  6. Réflexes ipsilatéraux vs controlatéraux
  7. Exemples de réflexes spinaux
    1. Réflexe patellaire
    2. Réflexe de retrait
    3. Réflexe d’extension croisé
    4. ​​Réflexe plantaire et signe de Babinski
    5. Réflexe myotatique et réflexe tendineux de Golgi
  8. Notes cliniques
  9. Sources
    1. References:
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Qu'est-ce qu'un réflexe spinal ?

Un réflexe spinal est une réponse automatique et involontaire à un stimulus, médiée par la moelle spinale. Il diffère des réflexes crâniens, qui sont traités par le tronc cérébral plutôt que par la moelle spinale. Contrairement aux mouvements volontaires, les réflexes spinaux se produisent sans contrôle conscient et sont souvent déclenchés pour protéger le corps ou maintenir la posture.

La principale caractéristique d'un réflexe spinal est qu'il n'a pas besoin d'une intervention du cerveau pour se produire, bien que le cerveau puisse être informé après la réponse. Cela rend les réflexes spinaux particulièrement rapides et efficaces.

Pour comprendre la structure de la moelle spinale et des nerfs spinaux, jetez un coup d'œil ci-dessous :

Structure d'un arc réflexe

L’arc réflexe est l'unité fonctionnelle de base d'un réflexe. C'est la voie neuronale qui permet à un réflexe de se produire automatiquement, sans intervention consciente.

Chaque réflexe spinal suit la même structure essentielle, composée de cinq composants clés :

  1. Récepteur sensoriel : détecte un stimulus spécifique (ex : étirement, douleur, pression)
  2. Neurone sensoriel : transmet le signal à la moelle spinale (voie afférente)
  3. Centre d'intégration : situé dans la substance grise de la moelle spinale, où le signal est traité
  4. Motoneurone : transporte le signal de réponse hors de la moelle spinale (voie efférente)
  5. Effecteur : le muscle ou la glande qui répond (par exemple, le muscle se contracte ou se détend)

Cette voie assure une réaction rapide et protectrice, comme dans le réflexe myotatique (réflexe d’étirement).

Types de réflexes spinaux

Les réflexes spinaux peuvent être classés en fonction du nombre de synapses impliquées et du côté du corps affecté par la réponse.

Réflexes monosynaptiques

Les réflexes monosynaptiques impliquent une seule synapse entre deux neurones : un neurone sensoriel (afférent) et un motoneurone (efférent). Il n'y a pas d'interneurones impliqués dans ce simple arc réflexe, ce qui rend la réponse extrêmement rapide et prévisible.

L'arc réflexe commence lorsque le prolongement périphérique du neurone sensoriel (afférent) détecte un stimulus. Le signal est ensuite transmis au corps cellulaire, situé dans le ganglion de la colonne vertébrale, et le long de son prolongement central dans la moelle spinale.

Là, le neurone sensoriel fait synapse directement avec un motoneurone (efférent) situé dans la corne ventrale de la moelle spinale. Ce motoneurone renvoie un signal à l'effecteur, généralement un muscle ou une glande, pour produire une réponse.

Un exemple de réflexe monosynaptique est le réflexe patellaire (rotulien), un réflexe myotatique classique utilisé dans les examens cliniques.

Réflexes polysynaptiques

Les réflexes polysynaptiques impliquent au moins un interneurone entre le neurone sensoriel (afférent) et le motoneurone (efférent). Cela signifie que la communication entre l'entrée et la sortie est indirecte, permettant ainsi des réponses plus complexes, plus souples et mieux coordonnées que les réflexes monosynaptiques.

Comme dans tous les arcs réflexes, le corps cellulaire du neurone sensoriel est situé dans le ganglion spinal et reçoit des informations des tissus périphériques par son prolongement périphérique. Le signal est transmis par son processus central dans la substance grise de la moelle spinale, où il fait synapse avec les interneurones.

Ces interneurones relaient le signal à un ou plusieurs motoneurones, qui peuvent être situés dans les mêmes segments adjacents ou même opposés de la moelle spinale. En conséquence, plusieurs muscles peuvent être activés ou inhibés en même temps. Cela permet à différents groupes musculaires, tels que les fléchisseurs et les extenseurs, de travailler de manière coordonnée : certains se contractent tandis que d'autres se détendent.

Ce mécanisme rend les réflexes polysynaptiques idéaux pour les réponses protectrices et les ajustements posturaux. D'un point de vue physiologique, les réflexes polysynaptiques constituent la base de nombreuses fonctions motrices intégrées, telles que l'inhibition réciproque et les réflexes d'étirement inverses.

L'inhibition réciproque est un réflexe spinal qui permet un mouvement fluide et coordonné en s'assurant que lorsqu'un muscle (l'agoniste) se contracte, son muscle opposé (l'antagoniste) se détend. Ce processus est médié par les interneurones inhibiteurs de la moelle spinale, qui empêchent l'antagoniste de résister au mouvement. Par exemple, lors de la flexion du coude, le biceps se contracte tandis que le triceps est inhibé. Ce réflexe est essentiel pour un contrôle moteur efficace et aide à protéger les articulations contre les contraintes excessives.

Le réflexe d'étirement inversé, également connu sous le nom de réflexe tendineux de Golgi, est un réflexe spinal protecteur qui prévient les lésions musculaires causées par une tension excessive. Lorsque les récepteurs profonds du tendon, connus sous le nom d'organes tendineux de Golgi, détectent une tension élevée, ils envoient des signaux à la moelle spinale, qui active ensuite les interneurones inhibiteurs. Ces interneurones réduisent l'activité des motoneurones contrôlant le muscle en contraction, ce qui le détend. Dans le même temps, les interneurones excitateurs peuvent stimuler le muscle antagoniste, aidant à redistribuer la force et à protéger les tissus.

Réflexes ipsilatéraux vs controlatéraux

Les réflexes spinaux peuvent être classifiés selon que la réponse se produit du même côté ou du côté opposé du corps par rapport au stimulus.

  • Un réflexe ipsilatéral produit une réponse du même côté que le stimulus. C'est le cas de la plupart des réflexes de base, comme retirer sa main d'une surface chaude.
  • Un réflexe controlatéral déclenche une réponse du côté opposé du corps. Cela se produit lorsque la coordination entre les deux côtés est nécessaire, comme dans le réflexe des extenseurs croisés, où un membre se retire tandis que l'autre s'étend pour maintenir l'équilibre.

Exemples de réflexes spinaux

Réflexe patellaire

Le réflexe patellaire ou réflexe rotulien est un exemple classique de réflexe monosynaptique. Lorsque le tendon patellaire est tapoté, il étire le muscle quadriceps, activant un neurone sensoriel qui stimule directement un motoneurone, provoquant la contraction du muscle. Si le réflexe est absent ou réduit, cela peut indiquer un problème dans un ou plusieurs composants de l'arc réflexe, tels que le nerf sensoriel, le nerf moteur ou le segment de la moelle spinale impliqué (L2-L4).

Réflexe de retrait

Le réflexe de retrait est un réflexe polysynaptique qui protège le corps des stimuli nocifs. Lorsqu'un stimulus douloureux (comme toucher quelque chose de chaud) est détecté, les neurones sensoriels activent les interneurones de la moelle spinale, qui stimulent ensuite les motoneurones à contracter les muscles appropriés et à éloigner la partie du corps affectée du danger.

Réflexe d’extension croisé

Le réflexe d'extension croisé accompagne souvent le réflexe de retrait. Alors que le membre affecté se retire (via l'activation des fléchisseurs), le membre opposé s'étend pour fournir un soutien postural. Ce réflexe implique la communication entre les deux côtés de la moelle spinale et est essentiel à l'équilibre et à la coordination.

​​Réflexe plantaire et signe de Babinski

Le réflexe plantaire est testé en caressant la plante du pied avec un instrument contondant. Chez les adultes en bonne santé, cela provoque une flexion du gros orteil. Chez les nourrissons de moins de 12 mois, la réponse normale est l'extension du gros orteil (connu sous le nom de réflexe de Babinski) en raison de voies corticospinales immatures. Cependant, la présence du signe de Babinski chez l'adulte est anormale et peut suggérer des lésions du système nerveux central, en particulier de la voie corticospinale.

Réflexe myotatique et réflexe tendineux de Golgi

Le réflexe d'étirement (ou réflexe myotatique) provoque la contraction d'un muscle en réponse à l'étirement, ce qui aide à maintenir le tonus musculaire et la stabilité posturale.

Le réflexe tendineux de Golgi (ou réflexe d'étirement inverse) a l'effet inverse : il provoque la relaxation d'un muscle lorsqu'une tension excessive est détectée, évitant ainsi les blessures potentielles aux muscles et aux tendons.

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Kim Bengochea Kim Bengochea, Université Regis, Denver
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