Vidéo: Appareil reproducteur masculin
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Lance-moi la balle ! Allez, lance-la moi ! T’en fais pas. Wohoohaaa… Ouch !!
L’anatomie masculine a toujours été un sujet sensible tant sur le terrain qu’en cours d’anatomie. Prenez donc une bonne ...
En savoir plusLance-moi la balle ! Allez, lance-la moi ! T’en fais pas. Wohoohaaa… Ouch !!
L’anatomie masculine a toujours été un sujet sensible tant sur le terrain qu’en cours d’anatomie. Prenez donc une bonne tasse de café et suivez-nous dans l’étude de l’appareil reproducteur masculin.
Dans la vidéo d’aujourd’hui, nous verrons tout sur l’appareil reproducteur masculin. Celui-ci est divisé en deux groupes : les organes reproducteurs internes et les organes reproducteurs externes. Sur le chemin, nous nous arrêterons pour découvrir les fonctions de chaque organe reproducteur séparément ainsi que du système dans son ensemble. Enfin, pour conclure la vidéo d’aujourd’hui, nous étudierons également quelques notes cliniques afin d’appliquer et de consolider nos connaissances. Commençons sans plus attendre !
Avant de se lancer dans les détails, jetons un œil aux fonctions principales de l'appareil reproducteur masculin. Il en possède plusieurs, notamment la production, le stockage et le transfert des gamètes, que l’on connaît aussi sous le nom de spermatozoïdes, ainsi que la sécrétion d’hormones et le plaisir sexuel.
Comme dit précédemment, les organes reproducteurs masculins peuvent être divisés en organes internes et en organes externes. Nous allons voir chacun de ces groupes individuellement, mais d’abord : un petit aperçu.
Nous commencerons avec les organes internes, plus précisément le testicule, l'épididyme, le cordon spermatique, le conduit déférent, le conduit éjaculateur, ainsi que plusieurs glandes, notamment les glandes séminales, la prostate, et les glandes bulbo-urétrales. Nous verrons ensuite les organes externes, qui comprennent le pénis et le scrotum. Alors, prêts ? Bien ! C’est parti pour les organes reproducteurs internes.
Les testicules sont les organes reproducteurs masculins primaires. Ces deux structures de forme ovoïde contenues dans le scrotum sont chargées de la production des spermatozoïdes et de la testostérone. Les testicules sont structurés en lobules principalement composés de tubes séminifères séparés par des septa interlobulaires fibreux appelés cloisons du testicule. Chaque septum s’étend du médiastin du testicule jusqu’à la couche de tissus la plus interne recouvrant les testicules : la tunique albuginée.
Les tubes séminifères sont de fins tubes spiralés enroulés les uns avec les autres. C’est dans ces tubules qu’a lieu la spermatogenèse. Les testicules sont situés à l’extérieur de la cavité abdominale, au sein du scrotum, parce que la température corporelle interne est trop haute pour assurer le bon déroulement de la spermatogenèse.
Un autre réseau de tubules fins se trouve dans le médiastin des testicules : le rete testis. Le rete testis sert de voie de transport pour convoyer les spermatozoïdes des tubes séminifères aux canalicules efférents, que nous verrons dans quelques minutes. Une capsule fibreuse très résistante nommée tunique albuginée entoure ce réseau de tubes et de cloisons. Avec les cloisons du testicule, la tunique albuginée constitue le tissu conjonctif du testicule.
En surface de la tunique albuginée, on retrouve une autre couche de tissus connue sous le nom de tunique vaginale. La tunique vaginale est un sac péritonéal refermé et composé de deux couches, une viscérale interne et une pariétale externe. La couche viscérale de la tunique vaginale est située sur la surface externe des testicules, juste au-dessus de la tunique albuginée. Elle recouvre toute la surface du testicule à l’exception de la zone d’attache de l’épididyme et du cordon spermatique dont nous allons parler plus tard.
La couche pariétale de la tunique vaginale en est la couche la plus externe. Elle est plus lâche et s’étend vers le haut en formant une cavité entre les couches viscérale et pariétale. Cette cavité est remplie d’un fluide qui permet aux testicules de bouger sans contrainte à l’intérieur du scrotum. La tunique vaginale renferme également d’autres organes, comme nous allons le voir bientôt.
L'intérieur du scrotum présente aussi trois autres couches de fascia externe recouvrant les testicules et la tunique vaginale. Ce sont des extensions de la paroi abdominale antérieure qui s’étendent autour des cordons spermatiques et encapsulent les testicules. Les couvertures externes des testicules, du plus profond au plus superficiel, comprennent le fascia spermatique interne, dérivé du fascia transversal; le fascia et les muscles crémastériens, dérivés du muscle oblique interne; ainsi que le fascia spermatique externe, dérivé de l'aponévrose du muscle oblique externe.
L’épididyme est attachée sur la face postérieure de chaque testicule, à l’extérieur de la tunique albuginée mais à l’intérieur de la tunique vaginale. Ce tube ferme et fortement spiralé consiste en une série de canaux ; c’est le site de maturation et de stockage des spermatozoïdes. Les canalicules efférents droits s’étendent à partir du rete testis pour transporter les spermatozoïdes vers l’épididyme. Celui-ci se compose de trois parties : la tête, le corps et enfin la queue, qui communique avec la prochaine structure que nous allons étudier : le conduit déférent.
Le conduit déférent, que l’on nomme aussi parfois vas deferens, est un long tube doté d’une épaisse paroi musculaire et d’une lumière relativement étroite. Il est un prolongement de la queue de l’épididyme, de laquelle il transporte les spermatozoïdes vers le cordon spermatique à travers le canal inguinal avant leur passage dans la cavité pelvienne.
Arrêtons nous ici juste un instant pour parler du cordon spermatique. Chacune de ces structures tubulaires a pour fonction de maintenir les testicules en suspension dans le scrotum. Sur son trajet vers les testicules, il traverse la paroi abdominale et passe dans le canal inguinal. Il contient principalement le conduit déférent et ses structures neurovasculaires. Comme nous l’avons vu précédemment, le cordon spermatique est entouré d’extensions de la paroi abdominale antérieure, notamment le fascia spermatique interne, le fascia et muscle crémastériens, et le fascia spermatique externe qui s’étend également sur le scrotum. Étant donné que le conduit déférent chemine à travers la région inguinale et au cœur du pelvis, il passe le long de la vessie urinaire et juste médialement à l’uretère.
La portion terminale du conduit déférent est mieux visible en vue postérieure. Sur cette image, nous pouvons voir la vessie et le conduit déférent passer médialement à l’uretère avant de s’élargir pour former l’ampoule du conduit déférent. Il finit ensuite par rejoindre les conduits des glandes séminales pour former le conduit éjaculateur.
Avant d’aller plus loin, vous avez peut-être déjà entendu parler de la vasectomie, cette procédure qui permet aux hommes de se stériliser. Elle commence par une section puis l’ablation d’un segment du canal déférent, suivie par la ligature de chaque extrémité, et se termine souvent par une convalescence sur le canapé avec un sac de petit pois congelés.
Voilà ! Nous pouvons continuer. Voici la première des trois glandes accessoires des organes génitaux masculins internes. La glande séminale, connue aussi du nom vésicule séminale, est une structure à la forme allongée positionnée obliquement entre la vessie et le rectum. Notez bien que les glandes séminales ne stockent pas de spermatozoïdes. Elles sécrètent le liquide séminal, un liquide alcalin riche en fructose qui se mélange aux spermatozoïdes lorsqu’il passe à travers les conduits éjaculateurs. Ce fluide prodigue une source d’énergie aux spermatozoïdes et les enrobe d’une couche d’agent protecteur contre l’acidité du vagin et du mucus cervical. Le liquide séminal est un composant majeur du sperme puisqu’elles forment environ 70% du volume d’éjaculat.
Nous voici maintenant au niveau du conduit éjaculateur, une structure appariée formée de chaque côté par l’union du conduit déférent et de la glande séminale. Peu après cette union, il traverse la prostate et se vide dans la portion prostatique de l’urètre.
Prenons maintenant une vue plus centrale sur cette section frontale et voyons un peu ce qui s’y trouve. Ici se trouve la prostate, située sous la vessie, et ici le pénis. On peut voir l’urètre qui traverse ces structures. En zoomant, on peut clairement observer les fentes d’ouverture des conduits éjaculateurs qui se vident dans la portion prostatique de l’urètre.
De retour en vue sagittale, nous rencontrons la prostate. C’est une glande accessoire de taille similaire à celle d'une noix, située au niveau du col de la vessie et qui entoure la portion proximale de l’urètre, comme vous pouvez le voir sur cette section frontale. La prostate sécrète un liquide laiteux qui promeut la motilité et l’activation des spermatozoïdes. Cette sécrétion prostatique constitue les 30% restants du volume d’éjaculat. En réalité, les spermatozoïdes eux-mêmes ne constituent qu’une part marginale du volume total de sperme. Si l’on se rapproche encore un peu, vous pourrez observer la capsule de tissus conjonctif qui entoure la prostate et abrite ses structures neurovasculaires.
Passons désormais au voisin du dessous de la prostate, les glandes bulbo-urétrales, qui sont la troisième et dernière paire de glandes accessoires. Elles sont aussi appelées glandes de Cowper. Ces glandes de la taille d’un petit pois sécrètent un liquide clair et aqueux qui lubrifie et prépare l’urètre en prévision du passage du sperme. Cette vue sagittale nous offre une vue sur les glandes bulbo-urétrales situées juste en dessous de la prostate et postérolatéralement à la portion intermédiaire de l’urètre. Les glandes bulbo-urétrales se vident d’ailleurs dans la portion postérieure de l’urètre.
Puisque nous avons mentionné l’urètre plusieurs fois jusqu’à maintenant, prenons quelques minutes pour étudier sa structure. L’urètre masculin est un tube musculaire qui fait tant partie du système urinaire, en évacuant l’urine de la vessie, que du système reproducteur, en servant de voie de passage à l’éjaculat.
L’urètre masculin, visible ici en coupe frontale, comprend quatre parties. L'urètre préprostatique, ou portion intramurale, en est la portion initiale, qui débute avec l'orifice interne de l'urètre. On retrouve ensuite l’urètre prostatique, qui traverse la prostate. Plus loin, c’est l’urètre membraneux ou portion intermédiaire, qui connecte l’urètre prostatique et l’urètre spongieux. Enfin, voici l'urètre spongieux ou urètre pénien, situé dans le corps spongieux érectile du pénis et qui débouche sur l’extérieur via l’orifice externe de l'urètre, aussi appelé méat urétral externe.
Maintenant que nous en avons fini avec les organes internes, tournons nous vers les organes reproducteurs externes.
Commençons par l’organe copulatif masculin : le pénis. Les fonctions de cet organe sont la reproduction en introduisant les spermatozoïdes dans les organes génitaux féminins, le plaisir sexuel, et la miction puisqu’il transporte l’urine de la vessie jusqu’à l’orifice urétral externe en vue de son expulsion vers l’extérieur. Le pénis se compose de trois parties : la racine, le corps, et le gland.
Cette vue inférieure nous permet d’examiner la racine du pénis. Elle consiste du bulbe ainsi que des deux piliers du pénis, que l’on nomme aussi parfois « crura ». La racine du pénis est formée par l’expansion proximale de deux types de tissu érectile : le corps spongieux et les corps caverneux. Le bulbe du pénis est constitué par l'expansion proximale du corps spongieux, tandis que les piliers du pénis sont formés par les corps caverneux. Nous pouvons voir ces structures ici en vue frontale, le bulbe et les piliers apparaissant en vert. De retour en vue inférieure, on peut voir que le corps du pénis constitue la majeure partie de l’organe et est, de la même façon que la racine, composé de trois corps tissulaires érectiles : les deux corps caverneux et le corps spongieux.
Enfin, la troisième partie du pénis en est le gland. Cette région élargie en forme de bulbe est la partie la plus distale du corps spongieux. Le gland est recouvert par une fine couche de peau mobile : le prépuce. Ce dernier est parfois retiré par une procédure nommée « circoncision » qui laisse ainsi le gland à l’air libre.
Voici désormais le dernier organe externe, que nous avons d’ailleurs mentionné plusieurs fois au cours de cette vidéo — le scrotum. Le scrotum se présente comme un sac recouvert sur l’extérieur d’une fine couche de peau pigmentée. Le muscle et le fascia dartos, qui sont en réalité une extension du fascia abdominal superficiel, forment les couches suivantes. Les couches les plus internes sont composées des mêmes tissus que le cordon spermatique. Le scrotum abrite les testicules et leur épididyme ainsi que la portion distale des cordons spermatiques, y compris le conduit déférent.
Maintenant que nous avons vu le système reproducteur masculin dans son intégralité, jetons un œil à ce scénario clinique.
Vous avez probablement déjà entendu parler du Viagra, ou bien peut-être avez-vous vu une pub à la télé vantant ses mérites pour les hommes rencontrant des soucis érectiles. En tous cas, la dysfonction érectile est un problème commun qui touche de nombreux hommes à un moment où à un autre au cours de leur vie, en particulier les individus âgés. Cela dit, elle n’est certainement pas pour autant inexistante chez les plus jeunes et est très probablement d’incidence sous-évaluée.
La dysfonction érectile se définit par une difficulté à obtenir une érection spontanément ou en cas de stimulation adéquate. Étant donné que le mécanisme de l’érection est en réalité très complexe, la dysfonction érectile est souvent de cause multifactorielle. Le plus souvent néanmoins, elle est liée à une insuffisance artérielle qui peut se manifester à la suite de nombreux facteurs médicaux tels que des pathologies sous-jacentes, des troubles psychogènes, ou encore des procédures chirurgicales passées, notamment suite à une ablation de la prostate, que l’on nomme aussi prostatectomie.
Alors que pouvons-nous faire face à ce problème ? Bien évidemment, il est recommandé de consulter son médecin ou un urologue. Le traitement dépendra de la cause identifiée. Il pourra comprendre de la psychothérapie, l’amélioration de la communication, des comprimés oraux, tels que le sildénafil, l'ingrédient principal du Viagra, une supplémentation en testostérone en cas de nécessité, l’utilisation de pompes à vide, des injections dans le pénis à effectuer par le patient lui-même dans le corps du pénis, ou bien encore des implants péniens.
Et voilà ! C’est tout pour aujourd’hui. Vous pourrez désormais vous vanter de maîtriser l’anatomie du système reproducteur masculin.
Merci de nous avoir suivi et bonnes révisions !